Un droit d’inscription “impératif”
Le cœur de la contestation réside dans la violation présumée de la législation en vigueur. Le RIAG rappelle avec force que la loi n°013/2014 sur la profession d’avocat est sans ambiguïté. Ses articles 19 et 25 confèrent un droit d’inscription aux avocats gabonais déjà inscrits auprès d’un barreau étranger.
L’organisation insiste que cela n’est pas une faculté laissée à l’appréciation du Conseil de l’Ordre, mais bel et bien une disposition légale impérative.
Cette situation de “blocage inacceptable” pénalise concrètement les avocats expérimentés qui aspirent à revenir au Gabon pour exercer et “contribuer activement au développement de leur pays.” Le réseau affirme que le cas de Maître ASSAGHLE est symptomatique de cette obstruction.
L’appel à un dialogue constructif
Le Réseau International des Avocats Gabonais demande au Conseil de l’Ordre de réexaminer sans délai le dossier de Maître Peter Stephen ASSAGHLE et de procéder à son inscription. Il exige également que l’Ordre mette un terme aux pratiques dilatoires qui portent préjudice à la diaspora et garantisse une application rigoureuse et transparente des textes pour tous les confrères remplissant les conditions.
Le RIAG se dit attaché aux principes de justice et invite le Conseil de l’Ordre à un “dialogue constructif” pour résoudre rapidement cette situation et garantir le respect des droits des avocats concernés.










