Les deux hommes de l’autre aile de Réagir, sont accusés de “falsification de cachets, faux et usage de faux” relatifs aux documents et à l’administration du parti. Persis Lionel Essono Ondo a depuis créé sa propre formation politique.
Lors d’une audience tenue le 24 avril dernier, Essono Ondo, par l’intermédiaire de son avocat, avait obtenu un report de l’examen de l’affaire. Ce délai supplémentaire lui a été accordé afin de lui permettre de s’imprégner pleinement du dossier et de préparer les arguments nécessaires à la défense de ses intérêts. Son procès est désormais programmé pour reprendre le 22 mai 2025.
Quant à François Ndong Obiang, il avait jusqu’à présent bénéficié de son statut de député de la Transition pour soulever une exception d’immunité parlementaire. Cette protection juridique le mettait temporairement à l’abri de poursuites pénales.
Toutefois, sa récente nomination au sein du gouvernement et son départ de l’Assemblée nationale de Transition soulèvent une question cruciale : cette immunité étant désormais levée, François Ndong Obiang devra-t-il répondre aux convocations des juges et faire face aux accusations portées par ses anciens compagnons ? Dans un communiqué paru ce mercredi dans L’Union, la branche de Réagir dirigée par François Ndong Obiang, salue la nomination de leur leader : « Le Bureau Exécutif du Parti REAGIR tient à exprimer sa profonde gratitude au Président de la République, Cher de l’Etat, Chef du gouvernement, son excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour la nomination de Monsieur François NDONG OBIANG ».
L’évolution de cette affaire sera suivie avec attention, alors que le nouveau ministre entame ses fonctions dans un contexte judiciaire qui pourrait s’avérer délicat.