Un siège aux ambitions de ce mouvement hétéroclite de formations politiques et de personnalités en campagne contre l’avant-constitution, et surtout qui pourrait servir de quartier général à Alain-Claude Bilie-By-Nze, probable candidat à la présidentielle post-transition, si la nouvelle constitution le lui autorise.
C’est en présence de nombreux adhérents et des médias qu’Alain-Claude Bilie-By-Nze a procédé à la coupure symbolique du ruban, dévoilant la plaque de la plateforme « Ensemble pour le Gabon », avant d’effectuer le tour du propriétaire. L’édifice est composé d’un immeuble R+4 avec cinq pièces par palier et d’un espace de réunion, tandis que le bâtiment arrière comporte quatre pièces.
Cet édifice a été un témoin-clé de l’histoire politique du Gabon, ces dernières années, notamment du Parti démocratique gabonais, l’ancienne formation politique au pouvoir.
En 2009, c’est dans ses locaux que le PDG avait organisé ses primaires pour désigner le candidat de leur formation politique à la présidentielle anticipée de 2009. La suite, on la connaît : les ténors du PDG, après de graves dissensions internes, s’étaient prononcées en faveur de la candidature d’Ali Bongo Ondimba.
En sera-t-il de même pour l’ancien locataire du 02 décembre à l’occasion de la présidentielle post-transition ? Alors que le mouvement qu’il a lancé avec ses nouveaux compagnons politiques pourrait constituer le fer de lance de l ‘opposition, sera-t-il désigné comme candidat de sa plateforme, ou au contraire sa candidature échouera-t-elle à faire l’unanimité en raison du rôle qu’il a joué au sein de l’ex-régime ?
Justement, alors que ses détracteurs défendent qu’il soit mal placé pour faire la morale aux dirigeants de la transition, en référence à son passé avec le régime d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien Premier ministre fustige ces critiques : « Si le messager pose problème, écoutons au moins le message, c’est celui qui est le plus important. », a-t-il déclaré en conférence de presse, en marge de l’inauguration de la plateforme « Ensemble pour la République ».











Tout est dit si le messager vous dérange, écoutez au moins le message, c’est le plus important
Je ne l’aime pas, mais il dit la vérité, le CTRI commet les mêmes fautes que le régime qu’ils ont déposé. Les militaires dans les casernes remettez le pouvoir au civil.
Vous avez tout mon soutien monsieur le premier ministre, on ne peut accepter une nouvelle constitution qui porte les germes de la division et taillée sur mesure pour le général Oligui
Je t’ai toujours dit que ce coup d’État est une révolution de palais. Le roi est mort vive le roi !
Très bien, le général pensait à voir tout le monde dans sa poche, mais il se trompe, allons s’y au référendum, nous disons non à cette constitution