Ce n’est pas un petit projet, loin de là. Avec un coût total de 140 milliards de FCFA, majoritairement financé par la BGFIBank, cette route est un véritable pari sur l’avenir. L’objectif est clair : désenclaver des régions entières, redonner de l’air aux populations isolées, et fluidifier la circulation à l’échelle nationale. Le Gabon s’offre un lifting de ses infrastructures, visant à mieux connecter ses réseaux routier, ferroviaire et aérien. Fini, les itinéraires tortueux et les heures perdues sur des pistes impraticables !
Pour le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, c’est une première : il s’agit du plus long linéaire jamais confié à une seule entreprise au Gabon. Un défi de taille pour Porteo BTP, qui devra déployer des moyens colossaux. Les travaux ne tarderont pas, lancés simultanément aux deux extrémités du tracé, une stratégie qui témoigne de l’urgence et de l’ambition du projet. Et les défis ne manqueront pas, avec notamment la nécessité de traverser la réserve de la Lopé, un joyau naturel qui exigera une attention particulière.
Derrière cette signature, c’est la volonté affichée du chef de l’État, Oligui Nguema, de transformer les aspirations nationales en réalités palpables. Le bitume d’Alembe-Mikouyi, c’est plus qu’une simple route ; c’est une artère vitale qui promet de stimuler le développement économique et social de plusieurs régions, offrant aux Gabonais de nouvelles perspectives et une meilleure qualité de vie.