En début de semaine, les tensions entre les deux responsables de l’AGASA ont éclaté au grand jour, révélant des divergences profondes en matière de gestion. Le Dr Jean Delors BIYOGUE n’a pas hésité à fustiger les méthodes jugées “cavalières” de son adjoint, le Commandant Oscar SADIBI MAPANGOU.
En effet, le 27 mai, un communiqué cinglant du Dr BIYOGUE condamnait explicitement les opérations menées par son adjoint, notamment la fermeture de deux usines clandestines de production d’eau en sachet. Le directeur général dénonçait avec force l’absence de cadre légal et réglementaire strict encadrant les inspections sanitaires au Gabon. Il rappelait que de telles missions “ne peuvent être conduites que par des agents qualifiés, habilités et ayant prêté serment en tant qu’officier de police judiciaire”.
Dans ses propos, le Dr BIYOGUE a clairement exprimé son désaccord : “je suis au regret de constater que le Directeur Général Adjoint de l’AGASA, fasse fi en mondovision des procédures légales et administratives encadrant l’inspection sanitaires des produits et des denrées alimentaires en République Gabonaise à des fins inavouées.”, et « prenant ainsi le risque d’exposer l’Agence à des poursuites judiciaires.” Une mise en garde d’autant plus significative que l’entourage du commandant SADIBI MAPANGOU invoque un cas de force majeure pour justifier la fermeture de ces deux usines.
L’attente du verdict du Palais Rénovation
L’incertitude plane désormais sur le Palais Rénovation, où la décision finale sera prise. Le communiqué sanctionnant cette réunion du Conseil des ministres, attendu sans doute en soirée, lèvera le voile sur l’avenir de l’AGASA. Assisterons-nous à des sanctions disciplinaires, des nominations promotionnelles ou un simple statu quo ?
La réponse est attendue ce soir.