Alassane Ouattara, l’un des grands artisans du retour progressif du Gabon sur la scène internationale, après le coup d’État du 30 août 2023, s’inquiète désormais du possible durcissement des conditions d’éligibilité à la magistrature au Gabon, avec le projet d’élaboration de la Constitution, actuellement en examen au Parlement.
Alors qu’au Gabon le débat est vif sur l’élaboration de la nouvelle Constitution, en Côte d’Ivoire, il soulève surtout des inquiétudes. Un pays qui a connu une crise politico-militaire à cause du concept de la nationalité, au point qu’Alassane Ouattara a dépêché un émissaire, auprès du général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Être né (e) de père et de mère gabonais, eux-mêmes nés de parents gabonais ; être marié(e) à un (e) gabonais(e) d’origine, figurent parmi les dispositions de la nouvelle Constitution , dont ses détracteurs pointent du doigt son caractère non-inclusif.
Discrètement arrivé à Libreville le 11 septembre, le conseiller spécial du chef de l’Etat ivoirien, Ally Coulibaly, a été reçu par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, fait savoir Africa intelligence. L’ancien patron de la diplomatie ivoirienne est-il parvenu à convaincre le locataire du palais Rénovation d’assouplir les critères d’éligibilité à la magistrature suprême au Gabon, à moins d’un an de la présidentielle qui devrait théoriquement se tenir en août 2025 ?
Les parlementaires réunis en Assemblée constituante ont jusqu’au 22 septembre pour amender et adopter le projet de Constitution.
Le Gabon n’est pas la Côte d’Ivoire
Il a raison de prévenir Oligui il joue avec le feu en faisant dans le populisme comme il le fait cela va se retourner contre lui…
Lol le valet de la francafrique qui donne des conseils. C’est à mourir de rire.