La CIJ a statué que seuls les titres juridiques détenus respectivement par la France en 1960 et par l’Espagne en 1968, et transmis aux deux nations au moment de leur indépendance, font foi en matière de souveraineté territoriale. Sur cette base, la Cour a clairement déterminé la souveraineté du Gabon sur les zones d’Ebibiyin et de Mongomo. Parallèlement, la CIJ a reconnu la souveraineté de la Guinée-Équatoriale sur les îles de Mbagné, Conga et Cocotier.
Un point notable soulevé par la décision de la Cour est la reconnaissance que l’île de Mbagné, bien que sous souveraineté équato-guinéenne, se situe dans les eaux territoriales gabonaises.
Malgré ces clarifications sur la souveraineté de certaines zones, le gouvernement gabonais a souligné que cette décision, loin de clore définitivement le différend, introduit une “complexité supplémentaire”. En conséquence, le Gabon appelle les deux parties à renouer avec un dialogue constructif afin de surmonter ces nouvelles complexités.
Le gouvernement a réaffirmé l’attachement profond du Gabon aux principes de bon voisinage, de coopération régionale et de fraternité qui lient les deux nations. Il a également exprimé sa gratitude envers les équipes techniques et diplomatiques gabonaises pour leur professionnalisme tout au long de la procédure devant la CIJ.
En conclusion, le gouvernement appelle toutes les parties prenantes à rester mobilisées afin d’écrire, conjointement avec la Guinée-Équatoriale, un nouveau chapitre de coopération renforcée, au service du développement et de la stabilité de la sous-région.