Si la Direction générale des services spéciaux (DGSS) et l’Office Central de Lutte Anti-Drogue (OCLAD) ont annoncé des arrestations pour détention d’armes à feu, de drogue et de cornes d’ivoire, Sylvia Bongo réfute ces accusations. Pour l’ancienne Première dame, Frédéric Haffray et Mehdi Valentin ont plutôt été victimes d’un « enlèvement » à leur domicile par la DGSS et l’OCLAD.
Sylvia Bongo en est convaincue : depuis la chute du régime d’Ali Bongo et leur exil à Londres, le nouveau pouvoir « vise nos familles, nos proches, nos voix. » Elle y voit une possible tactique pour les réduire au silence, s’interrogeant : « Ce chantage est-il une réponse à notre prise de parole ? Une manœuvre pour nous faire taire ? Une tentative de négociation ? »
La situation de ses proches inquiète vivement Sylvia Bongo. Elle exprime également ses préoccupations quant à l’état de droit au Gabon, affirmant que le pays « était encore il n’y a pas longtemps respectueux de ce principe. »
Le communiqué se conclut par un appel direct au président américain, Donald Trump, lui demandant d’observer la situation au Gabon. Cet appel intervient alors que le chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, séjourne actuellement aux États-Unis sur invitation de la Maison Blanche.