Clarification des rôles et efficacité administrative
À l’issue de cette réunion tenue au Palais Rénovation, des décisions majeures ont été prises pour renforcer la cohérence administrative et l’efficacité sectorielle du pays. Le Conseil a ainsi approuvé la réaffectation de la tutelle de plusieurs entités publiques. Désormais, l’Autorité administrative des ZERP de Nkok et de la Zone franche d’Ikolo-Lambaréné passe sous la responsabilité du ministère de l’Industrie et de la Transformation locale. De même, la Société de construction et de restauration des édifices publics relève maintenant du ministère des Travaux Publics et de la Construction. Enfin, l’Agence Gabonaise pour le Développement de l’Économie Verte est transférée au ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat.
Un recentrage stratégique des Fonds Publics
Le Conseil a également profité de cette occasion pour adresser un rappel à l’ordre à deux acteurs financiers majeurs du pays. Ces dernières années, le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) s’est lancé dans des opérations d’investissement, tel le rachat de l’hôtel Le Maisha, qui ne correspondaient pas toujours à son champ d’action. Dans la même logique, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a multiplié les opérations immobilières, comme la Cité Magnolia ou la résidence Les Bougainvilliers.
Face à ces orientations, le Conseil a fermement rappelé la nécessité pour le FGIS et la CDC de se recentrer sur leurs missions statutaires : la gestion du fonds souverain de l’État pour le FGIS, et les activités de consignation et de gestion de dépôts pour la CDC. Ce recadrage marque une volonté claire des autorités de rationaliser l’utilisation des fonds publics et de garantir leur alignement avec les objectifs stratégiques du Gabon.