Arrivé second lors de la présidentielle d’avril dernier derrière Brice Clotaire Oligui Nguema, Bilie-By-Nze et son parti, Ensemble pour le Gabon (EPG), dénoncent avec virulence un acte qui irait bien au-delà du simple piratage.
Une “atteinte grave à la liberté d’expression”
Le Secrétaire Général de l’EPG, Eric-Joël Bekale, a publié un communiqué le 14 novembre 2025, interpellant la communauté nationale et internationale. Si les démarches de réactivation sont en cours, le parti perçoit cet événement comme une “atteinte grave à la liberté d’expression de l’opposition”.
“Bannir le compte officiel d’un opposant arrivé deuxième à l’élection présidentielle d’avril 2025 ne saurait être perçu comme un acte anodin,” affirme le communiqué, y voyant la matérialisation d’une “volonté de réduire au silence ceux qui refusent l’alignement imposé.”
L’entourage de l’ancien Premier ministre est en effet convaincu que l’acte relève d’une tentative voilée du pouvoir de le museler, un scénario bien qu’impensable, mais défendu avec ferveur par les soutiens de l’opposant.
La réaction sur X : un régime prolongé “en pire”
Quelques heures après la suppression de son compte, Alain-Claude Bilie-By-Nze a réagi sur la plateforme X, ciblant directement le régime actuel.
“Bannir mon compte Facebook n’empêchera pas la vérité d’apparaître pour ce qu’elle est : l’hypocrisie d’un régime qui est la continuité, en pire, des précédents,” a-t-il écrit.










