L’objectif est clair : établir une communication authentique et engagée, essentielle pour le groupe, actionnaire à 60% aux côtés de l’État gabonais (40%).
Christophe Eyi, Directeur général du groupe, a ouvert le dialogue en soulignant l’importance d’un partenariat solide avec les médias.
Le Directeur général a ensuite détaillé les chiffres clés des deux filiales, confirmant leur rôle moteur dans l’économie gabonaise. Olam Palm Gabon (OPG) compte 63 300 hectares de palmiers plantés, dispose d’une raffinerie et de trois usines, et emploie 10 185 personnes. Sa production annuelle atteint 150 000 tonnes d’huile et 6 000 tonnes de savon, commercialisés sous les marques Cuisin’Or, Palma et Pur Savon. La filiale caoutchouc, Olam Rubber Gabon (ORG), gère 10 800 hectares d’hévéa, possède une unité de transformation, emploie 1 958 personnes et produit 12 800 tonnes de caoutchouc.
Avec ces effectifs, OPG et ORG se positionnent comme le premier employeur privé du Gabon.
Malgré ces succès, le groupe fait face à des défis majeurs, notamment l’intrusion récurrente des éléphants dans les plantations. Pour tenter d’endiguer les pertes, Olam Palm Gabon a dû investir massivement, engageant 7,2 milliards de FCFA pour la construction de 1 200 km de clôtures électriques.
Malgré cet effort colossal, l’entreprise a été contrainte de prendre des décisions difficiles, impactant directement ses activités et son personnel. Le site de Makouké a connu l’arrêt total du planting, tandis que la palmeraie de Mandji a considérablement réduit ses activités. Le personnel touché par ces ajustements a été géré via des solutions de transition, incluant soit la délocalisation vers d’autres sites du groupe, soit des départs négociés à l’amiable.
Ces fermetures et réductions d’activité soulignent la complexité de l’équilibre entre l’agro-industrie, le développement économique et la préservation de la faune sauvage au Gabon. La nouvelle politique de transparence du groupe sera essentielle pour gérer l’impact social et économique de ces ajustements.