Ces candidatures avaient été rejetées par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum. Les candidats disposaient alors de 72 heures pour saisir la haute juridiction à compter de la date de publication des rejets. Ces derniers ont été motivés par plusieurs irrégularités administratives, notamment l’absence d’acte de naissance des parents, de quittance de dépôt à la Caisse des dépôts et consignations, de certificat de résidence, de déclaration de candidature manuscrite ou encore de déclaration des biens. Parmi les candidatures rejetées et ayant introduit un recours figurent notamment Alain Simplice Bougouérès, Michel Ongoundou Loundha, ou encore celle de Jean-Rémy Yama.
Pour l’instant, seuls quatre candidats ont été validés : Alain-Claude Bilie-By-Nze, Brice Clotaire Oligui Nguema, Stéphane Iloko et Joseph Lapensée. Mais la liste pourrait s’étoffer si la Cour tranche en faveur de certains requérants. Le paysage politique pourrait ainsi être redessiné d’ici la fin de la semaine.
Une offensive juridique contre Brice Clotaire Oligui Nguema
Au-delà de son propre recours, la juriste Marlène Essola Effoutamane attaque la légitimité de la candidature du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Selon elle, cette candidature viole la législation nationale et internationale, notamment en raison du statut particulier des militaires.
La décision de la Cour constitutionnelle est donc très attendue. Elle déterminera non seulement qui pourra briguer la présidence, mais aussi si la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema sera remise en question. Avec un tel enjeu, le verdict pourrait rebattre les cartes de l’élection et modifier la liste des prétendants à la magistrature suprême. Réponse ce jeudi.