La question de la sécurité des personnes a constitué l’un des points majeurs des travaux dirigés par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Face à la persistance d’actes qualifiés de « dramatiques et intolérables » par l’exécutif, une instruction a été donnée pour engager, en urgence, une révision approfondie du cadre répressif actuel.
Une réponse judiciaire en préparation
Cette initiative vise à muscler l’arsenal juridique afin de mieux lutter contre les auteurs de crimes violents portant atteinte à la vie humaine. Le communiqué de la Présidence souligne la volonté de l’État de garantir une protection accrue des populations par une fermeté accrue de l’autorité judiciaire. Il ne s’agit pas seulement d’un ajustement technique, mais d’une volonté affichée de dissuasion par le renforcement des sanctions pénales encourues.
La protection de la dignité humaine comme priorité
Le Chef de l’État a rappelé que la protection de l’intégrité physique et de la dignité des citoyens demeure une mission régalienne prioritaire. Le lancement de cette réflexion doit aboutir à des propositions concrètes destinées à adapter la loi pénale à la gravité des faits observés sur le terrain. Cette démarche s’inscrit dans une volonté globale de rétablir la sérénité au sein de la société gabonaise et d’assurer que l’autorité de l’État s’exerce de manière rigoureuse face aux atteintes graves à la vie.
Les services compétents, notamment le Ministère de la Justice, sont désormais chargés de traduire ces orientations en textes législatifs qui seront soumis ultérieurement aux instances de délibération.










