C’est dans l’intimité du foyer des parents, Madame Danicka Derline Mouketou et Monsieur Junior Mba Mba, que la Première dame s’est rendue le lundi 11 août. Elle a partagé la douleur de cette famille endeuillée, dont la vie a basculé le 5 août dernier. La petite Esther, élève de CM2, avait disparu en pleine journée dans le quartier de Bizango, au PK12 de Libreville, avant d’être retrouvée sans vie, dissimulée dans un sac près des rails.
Zita Oligui Nguema a exprimé sa « profonde compassion » et assuré un « soutien indéfectible » aux parents d’Esther. Dans une déclaration poignante, elle a souligné l’importance de faire toute la lumière sur ce drame, afin que « justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur ».
Le message de la Première dame s’est voulu un appel à la responsabilité collective. « Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous ne devons jamais fermer les yeux face à de tels actes », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite ajouté avec force : « Protéger nos enfants, c’est préserver notre humanité et défendre l’avenir même de notre pays. »
La visite de Zita Oligui Nguema a eu lieu alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances de la mort de la jeune fille et identifier le ou les auteurs de cet acte barbare. Pour la Première dame, la tragédie d’Esther ne doit pas être un événement de plus, mais un rappel brutal de la nécessité de protéger les plus vulnérables. « Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs », a-t-elle conclu, donnant un écho à la peine de tout un pays.