Rossatanga-Rignault, qui a passé douze années au sein de cette même institution entre 2009 et 2018, occupant divers postes jusqu’à celui de secrétaire général, a évoqué “deux années exaltantes, éprouvantes” passées aux côtés du président de la République, soulignant l’engagement collectif de tous les collaborateurs du Palais durant cette période de transition.
“Et quand je dis nous, je ne parle pas de nous, de majesté, je parle de nous, tous ceux qui, dans cette maison, ont accompagné le président”, a-t-il insisté, mettant en lumière le travail d’équipe nécessaire pour “ramener notre pays sur les rails de la démocratie, sur les rails de l’état de droit et surtout pour qu’il reprenne sa place dans le concert des nations”. Il a également exprimé l’espoir de voir “l’essor vers la félicité arriver et que les Gabonais soient à nouveau fiers”.
Ce départ intervient alors que l’attention se tourne déjà vers la prochaine étape institutionnelle majeure : la nomination des juges constitutionnels, prévue pour le 23 décembre 2025. Selon plusieurs sources concordantes, un nom circule avec insistance pour prendre la tête de la Cour constitutionnelle en remplacement de Dieudonné Aba’a Owono : celui de Guy Rossatanga-Rignault lui-même.
Si cette nomination venait à se confirmer, elle marquerait un nouveau chapitre dans la carrière de cet homme de l’ombre, le plaçant cette fois au centre des enjeux constitutionnels du pays.