S’exprimant sur l’affaire, le magistrat a tenu à corriger certaines informations : « Contrairement à l’information répandue, le nommé Harold Leckat n’est nullement poursuivi pour des délits de presse, mais plutôt pour des infractions de droit commun. »
Selon les informations fournies par Bruno Obiang Mve, l’affaire a débuté le 11 octobre, suite à une plainte déposée par les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cette plainte, transmise au parquet par l’Agence judiciaire de l’État, a mené à l’ouverture d’une enquête préliminaire par la direction générale des Recherches (DGR).
Interpellé puis placé en garde à vue, Leckat a été présenté au procureur le 20 octobre. Une information judiciaire a été requise le même jour pour les infractions prévues par les articles 301 du Code pénal et 254 du Code des marchés publics. C’est à l’issue de son inculpation par le juge d’instruction qu’Harold Leckat a été placé sous mandat de dépôt.
Le procureur a souligné que l’enquête ne s’arrêterait pas à la seule personne de Leckat, tout en invoquant l’article 4 alinéa premier du Code de procédure pénale pour insister sur la confidentialité de l’instruction. Bruno Obiang Mve a enfin réitéré l’engagement du parquet en faveur des principes fondamentaux de justice et du respect de la présomption d’innocence.