Cette rencontre de haut vol a réuni des pointures du monde des affaires, touchant des secteurs aussi variés que les mines, les infrastructures et même l’aéronautique. Autant dire que le Gabon a sorti l’artillerie lourde pour présenter ses ambitions.
Et des ambitions, il y en a ! Au menu des discussions, des projets colossaux ont été mis sur la table : la construction d’un port en eau profonde à Mayumba, la réalisation de la ligne ferroviaire Belinga-Mayumba (un serpent de fer qui promet de relier des points stratégiques), un nouvel aéroport à Andem, et un réseau routier de 3000 km pour désenclaver le pays. Sans oublier l’exploitation des gisements de fer de Belinga et Baniaka, qui font rêver plus d’un industriel.
Pour le président gabonais, le message est clair : il s’agit de rendre le Gabon encore plus attractif et de nouer des partenariats “gagnant-gagnant” avec les entreprises américaines.
Du côté des Américains, l’enthousiasme est palpable. Ils ont salué les réformes institutionnelles lancées au Gabon ces deux dernières années, qui ont visiblement donné un coup de jeune à la gouvernance. Et bonne nouvelle, ils sont prêts à mettre la main à la pâte pour ces projets audacieux, tout en insistant sur le respect de la souveraineté gabonaise et des lois locales.
Il semblerait que le Gabon et les États-Unis soient sur le point d’écrire un nouveau chapitre de leur coopération économique. Reste à voir comment ces belles promesses se concrétiseront sur le terrain !