L’inauguration, c’est le Ministère du Tourisme Durable et de l’Artisanat qui s’en est chargé, avec la présence de Pascal Ogowé Siffon, le Ministre en personne. Il a bien insisté sur l’importance de ce que Schweitzer a accompli pour le monde entier et sur les liens forts qui unissent le Japon et Lambaréné, notamment grâce au Dr. Isao Takahashi, un médecin japonais qui a marqué l’histoire là-bas.
L’exposition, c’est un vrai voyage dans la vie de cet homme incroyable – médecin, philosophe et musicien. On y voit des documents anciens, des objets qui lui appartenaient et des récits qui touchent. Son idée du respect de la vie, qu’il a développée au bord du fleuve Ogooué, ça colle vachement bien à la culture japonaise, et l’Université de Kanazawa l’a même adoptée ! C’est dingue de voir comment son héritage continue d’inspirer la collaboration entre le Gabon et le Japon.
Nina Abouna, la Commissaire Général aux Expositions du Gabon, a salué cette initiative en disant que c’est une « rencontre entre le passé et le futur, entre ce qu’il nous a laissé et la vision d’un Gabon d’aujourd’hui, tourné vers un développement durable. »
L’après-midi, ça a continué sur cette lancée. Un débat passionnant a eu lieu sur l’impact des femmes dans le développement de l’écotourisme au Gabon, avec un focus sur le Parc National de Moukalaba-Doudou. Des expertes gabonaises et japonaises, ainsi que des responsables des Parcs Nationaux, ont partagé leurs expériences, rendant ce moment riche en enseignements. Ensuite, une présentation super intéressante sur ce que le Dr. Albert Schweitzer nous a laissé a été animée notamment par la Fondation qui porte son nom. C’était l’occasion de partager des souvenirs et des idées autour de son héritage transnational.
Toutes ces activités collent parfaitement au thème du Gabon pour l’Expo 2025 : « Notre forêt, moteur universel qui sauve des vies ». On y voit comment les traditions humanistes, le rôle essentiel des femmes et la protection de la nature peuvent se combiner pour construire un avenir meilleur.