L’UDIS, se présentant comme un parti “non anarchiste ou anti-républicain et subversif”, a d’abord félicité le nouveau Président, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour sa victoire à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 et son investiture du 3 mai. “L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), notre Parti, en conformité avec son idéal démocratique et républicain, s’incline devant le choix démocratique des Gabonais et vous félicite pour votre élection comme premier Président de la Vème République”, a déclaré le porte-parole de l’UDIS depuis le siège du parti à Owendo. Cette marque de respect envers le processus électoral et la nouvelle administration témoigne d’une volonté de s’inscrire dans un dialogue républicain.
Cependant, cette trêve de “sagesse” ne signifie en aucun cas un renoncement aux principes du parti. L’UDIS a tenu à souligner, depuis son siège d’Owendo, qu’elle “ne lâchera rien jusqu’à l’avènement effectif de l’État de droit dans un Gabon plus juste et plus fraternel. Un Gabon véritablement inclusif !”. Au cœur de cette exigence figure la situation de Hervé Patrick Opiangah, dont l’absence est qualifiée de “cruelle” et d’“exil forcé”. Le parti insiste sur la nécessité de “dire le droit et rien que le droit” dans son dossier, depuis son siège à Owendo derrière la pédiatrie.
La déclaration de l’UDIS, émise depuis Owendo, s’appuie stratégiquement sur les propres engagements du Président Oligui Nguema, notamment son discours d’investiture du 3 mai 2025. Le parti cite les paroles du Chef de l’État : “Je prends un engagement. L’engagement de servir, de protéger et d’unir tous les Gabonais, y compris ceux de la Diaspora”. Pour l’UDIS, ces mots suscitent l’espoir que “la sagesse des anciens prévaudra dans le règlement du cas de votre frère et compatriote Hervé Patrick Opiangah”, et ce, depuis le siège du parti à Owendo.
Le parti met en garde, depuis son siège à Owendo derrière la pédiatrie, contre une “Vème République divisée” et appelle à un Gabon qui “unit ses enfants et non d’un Gabon qui disperse ses enfants”. Le terme “Diaspora”, explicitement mentionné par le Président, est détourné par l’UDIS pour signifier la “dispersion” de ses concitoyens, dont fait partie leur leader.
L’UDIS n’hésite pas à rappeler au Président Oligui Nguema ses propres déclarations sur la justice, depuis le siège du parti à Owendo : “En matière de Justice, les Saintes Écritures nous enseignent que c’est la justice qui élève une nation. La 5ème République que nous appelons de tous nos vœux, pose l’exigence de mettre fin à l’impunité, à la corruption, à la cupidité, au laxisme et à la paresse.” Le parti estime que la “vacuité” du dossier Hervé Patrick Opiangah devrait logiquement conduire à un non-lieu prononcé par la Chambre d’Accusations.
Un point saillant de la déclaration, faite hier au siège du parti à Owendo derrière la pédiatrie, est l’évocation de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. L’UDIS prévient que la saisine de cette instance par les avocats d’Hervé Patrick Opiangah “pourrait entacher l’image de notre pays qui se réjouit pourtant de son retour dans la grande famille de l’Union Africaine”. Cette mise en garde subtile souligne l’enjeu international du cas Opiangah et les potentielles répercussions sur la diplomatie gabonaise, à l’heure où le pays cherche à retrouver sa place sur la scène continentale.
En conclusion, l’UDIS, depuis son siège à Owendo derrière la pédiatrie, félicite le Président Oligui Nguema, se joignant même à l’Archevêque Métropolitain de Libreville pour lui adresser des vœux de “sagesse, de force, d’humilité et de clairvoyance”. Cependant, cette façade de courtoisie masque une détermination inébranlable à obtenir le retour de son leader, présentant cette affaire comme un test décisif pour la concrétisation de l’État de droit et la réconciliation nationale promise par la nouvelle ère. L’UDIS maintient la pression, transformant la revendication du retour d’Hervé Patrick Opiangah en un enjeu central de la crédibilité de la Vème République.