Le communiqué officiel, rendu public par le ministre de l’Intérieur et président de la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), Hermann Immongault, précise les zones concernées par cette reprise. Il s’agit du premier siège de la commune de Ntoum dans la province de l’Estuaire, du premier siège du département de Lékoni-Lékori dans le Haut-Ogooué, de la commune de Moabi dans la province de la Nyanga, ainsi que du centre de vote de Rennes, en France, qui représente le deuxième siège de la circonscription de l’étranger.
Cette décision fait suite à des irrégularités constatées lors du vote initial, des faits ayant mené à la saisine de la Cour constitutionnelle qui a confirmé l’annulation du scrutin dans ces localités.
Le ministre de l’Intérieur a rappelé que cette mesure s’inscrit dans le cadre du strict respect du calendrier électoral et de la régularité du processus démocratique. À ce titre, Hermann Immongault a lancé un appel à « au sens patriotique et de responsabilité des électeurs, des candidats et de tous les acteurs impliqués », souhaitant que le scrutin du 18 octobre se déroule « dans le calme et la sérénité ».
Ce nouveau rendez-vous avec les urnes intervient dans un contexte électoral dense, puisque le second tour des élections législatives est maintenu une semaine plus tôt, le 11 octobre. Les autorités assurent que toutes les dispositions logistiques et sécuritaires sont prises pour garantir la transparence et la crédibilité de l’ensemble du processus.










