Cette rencontre, qui s’est tenue à l’Immeuble du 2-décembre, a réuni le représentant résident du FMI au Gabon, Gomez Agou, ainsi que des figures clés du gouvernement, notamment le ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de la Dette, Henri Claude Oyima, et la ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Mvono.
Cette initiative, directement impulsée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’inscrit dans une démarche stratégique de reprofilage de la dette du pays. En réaffirmant l’engagement du Chef de l’État auprès des bailleurs de fonds, le vice-président Barro Chambrier a souhaité envoyer un signal fort de rigueur budgétaire, de confiance et de transparence de la part de l’équipe gouvernementale. L’objectif affiché est de dépasser les contraintes budgétaires engendrées par un endettement parfois pesant sur les marges de manœuvre de l’État.
À travers cette mission imminente du FMI, les autorités gabonaises ambitionnent d’établir un nouveau partenariat solide avec l’institution financière internationale. Cette démarche fait suite à l’annonce, le 3 mai dernier, par le Chef de l’État de l’ouverture d’un dialogue constructif avec le FMI.
Pour Gomez Agou, la prochaine mission du FMI aura pour objectif de «faire un état de la situation et entamera le resserrement de nos relations». Une perspective pleinement partagée par le vice-président du gouvernement, qui a souligné l’importance cruciale de renforcer ce partenariat bilatéral.
Fort de son expertise dans le domaine économique et agissant conformément aux directives présidentielles, Alexandre Barro Chambrier a exprimé son espoir que les conclusions de cette nouvelle phase de collaboration soient bénéfiques pour le Gabon et sa population. Le représentant résident du FMI a, quant à lui, salué la réussite de la transition politique et la maturité démocratique du peuple gabonais, voyant dans cette démarche une traduction concrète de la vision du président de la République. L’arrivée prochaine de la mission du FMI est donc perçue comme une étape clé dans la redéfinition des relations économiques entre le Gabon et l’institution de Bretton Woods.