Dans sa missive, M. Makosso dénonce avec véhémence l’authenticité de l’attestation de renonciation à porter plainte contre Ali Bongo et consorts, la qualifiant de « faux ». Il avance comme argument principal que le Conseil National de la Société Civile, prétendument signataire, n’existait pas à la date (24 novembre 2025) indiquée sur ledit document. Affirmant que les plaintes initiales « demeurent et ne seront jamais retirées », il condamne des « manœuvres diffamatoires » et souligne que le COPIL CITOYEN, qui n’aurait jamais adhéré audit Conseil National, a réactivé une plainte concernant des détournements présumés de fonds COVID.
Si cette mise au point réfute l’existence d’une renonciation formelle et pointe une possible manipulation, notre interrogation fondamentale demeure : pourquoi, près d’un an après son annonce initiale en fanfare, la plainte du Conseil National de la Société Civile contre Ali Bongo et consorts n’avait-elle, jusqu’à la publication de ce “faux” document et la présente réaction, pas connu de véritable développement public ? Qui aurait intérêt à produire un tel faux, et dans quel but ? Les personnalités citées, notamment Georges Mpaga et Aminata Ondo, engageront-elles des poursuites suite à l’utilisation de leurs noms sur ce document contesté ?
Nous laissons le soin aux lecteurs d’apprécier la teneur de ce droit de réponse. L’affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets, et nous y reviendrons assurément.
Droit de réponse à l’article du confidentiel du 08 mai 2025 titré : Le Conseil National de la Société Civile et la plainte avortée contre Ali Bongo et consorts : quelle crédibilité aujourd’hui pour la société civile gabonaise ?
Dans sa parution du 08 mai 2025, le Journal le CONFIDENTIEL à diffuser un article de presse fondé sur une prétendue ATTESTATION DE RENONCIATION revêtant les signatures des responsables du Conseil National de la Société Civile dans laquelle, les organisations de la Société Civile dont le COPIL CITOYEN auraient renoncées aux poursuites judiciaires contre plusieurs personnalités du régime déchu dont Ali Bongo Ondimba et plusieurs de ses proches et collaborateurs, dont Sylvia Bongo, Nourredin Edouard Bongo Valentin, Gagan Gupta, Léa Bongo Valentin, et Mohamed Ali Saliou, pour des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, détournement de fonds et criminalité financière en bande organisée. En ma double qualité de signataire de ladite plainte et membre du COPIL CITOYEN, après échange avec Georges MPAGA, Président du Conseil National de la Société Civile, il ressort que ce document est un faux surtout que le Conseil National de la Société Civile n’existait pas encore à la date du 24 novembre 2025, date de signature dudit document.
Nous affirmons avec force que nos plaintes demeurent et ne seront jamais retirées tout en condamnant ces manœuvres diffamatoires visant à ternir l’image de la Société Civile et ce, curieusement au même moment où le COPIL CITOYEN a réactivé sa plainte sur les détournements présumés de 503 milliards des fonds COVID par certains de ceux concernés par nos plaintes. Je tiens ici à rassurer, au-delà du fait que le COPIL CITOYEN n’a à ce jour jamais adhéré au Conseil National de la Société Civile du Gabon, du fait de ces manœuvres honteuses, nous intensifieront nos actions judiciaires contre lesdites personnalités pour les faits présumés sus cités.
Aussi, j’invite les organes de presse à faire preuve de rigueur dans le traitement de l’information surtout quand les acteurs de la société civile que nous sommes demeurons ouverts pour apporter des éléments de réponses. Nous prendrons toutes les dispositions qui s’imposent contre les personnes physiques ou morales cachées derrière cette manipulation de l’opinion visant à porter atteinte à l’intégrité morale des acteurs de la Société Civile gabonaise et leurs organisations.
Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO
Acteur de la Société Civile
Ancien Porte-parole du COPIL CITOYEN