Cette nouvelle contribution financière régionale est avant tout conçue pour assurer un financement durable des impératifs de sûreté aérienne dans la sous-région. Elle vise spécifiquement à couvrir des besoins essentiels, notamment la formation continue du personnel, la modernisation et le remplacement des équipements de contrôle et de surveillance, ainsi que la mise à niveau indispensable des infrastructures aéroportuaires.
Pour les autorités gabonaises, l’enjeu est crucial. Le Gabon dispose d’un réseau aérien vital, maillé par des plateformes stratégiques comme Libreville, Port-Gentil et Franceville. L’adoption de la RSAR est perçue comme un levier puissant pour renforcer la conformité du pays aux standards internationaux les plus stricts. En investissant via ce mécanisme, le Gabon entend améliorer significativement la fiabilité et la performance de ses aéroports, un facteur déterminant pour l’attractivité économique et la sécurité des liaisons aériennes.
Afin de garantir une gestion transparente et efficace de ces fonds, la collecte de la redevance a été confiée à l’Association du transport aérien international (IATA). Ce choix garantit que les sommes perçues soient rapidement et correctement réinjectées dans les programmes de sécurité définis par l’ASSA-AC.
En définitive, l’engagement du Gabon dans cette initiative régionale affirme sa détermination à consolider la sécurité de son espace aérien à long terme, tout en travaillant activement à rendre son secteur de transport aérien plus compétitif et plus sûr en Afrique centrale.
Cette harmonisation des mécanismes de financement de la sûreté aérienne permettra-t-elle d’accélérer la transformation des principaux aéroports gabonais ?