À qui profite la mort économique d’Hervé Patrick Opiangah ? C’est la question centrale posée par l’UDIS. Le parti s’interroge sur les “mains noires” orchestrant cette affaire et sur les intérêts servis par la mise à mort politique, sociale et économique d’Hervé Patrick Opiangah. L’UDIS n’hésite pas à demander si son leader doit être “l’agneau à absolument immoler pour le succès de la 5ème République”, rappelant sa contribution au “coup de Libération” et s’indignant d’un traitement différencié entre ceux qui ont participé à cet événement.
Violation flagrante de la procédure et de l’article 163 du Code de Procédure Pénale : L’UDIS met en lumière des irrégularités procédurales flagrantes. Le parti souligne que la plainte aurait été déposée hors délai, que la prétendue victime réfute les faits et que les charges sont inexistantes. Malgré ces éléments, la Chambre d’Accusation a rejeté le non-lieu au motif de la non-présentation d’Hervé Patrick Opiangah devant le juge d’instruction, une décision qualifiée d’“aberration” et de “non-sens juridique” par l’UDIS. Le parti s’appuie sur l’article 163 du Code de Procédure Pénale qui stipule qu’en l’absence de crime, délit, contravention ou charges contre l’inculpé, il n’y a pas lieu à poursuivre. L’UDIS dénonce une “violation gravissime de l’État de droit” et un “obstacle majeur aux principes fondateurs de la Cinquième République”.
Interpellation directe du Chef de l’État sur son silence : L’UDIS exprime sa profonde stupéfaction face au “mutisme effarant” du pésident de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui est également président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Alors que le Chef de l’État s’est engagé à unir et protéger tous les Gabonais, l’UDIS s’interroge sur sa capacité à faire respecter sa parole face à une justice qu’elle estime “instrumentalisée”. Le parti rappelle l’urgence de renforcer la place du Gabon sur la scène internationale et s’inquiète des comparaisons faites avec la Birmanie. L’UDIS insiste sur le fait que la période de transition étant révolue, le silence du Président concernant cette affaire qui touche un de ses proches n’est plus acceptable. Le parti l’appelle à “prendre ses responsabilités” et à mettre fin à cette “mascarade politico-judiciaire” qui porte atteinte à l’image du Gabon.
L’UDIS lance un appel solennel au peuple gabonais et à la communauté internationale, soulignant la gravité de la situation et les risques pour la réconciliation nationale et l’unité. Le parti met en garde contre les conséquences d’un silence et d’une inaction qui pourraient rendre chacun “comptable du sang et de la vie d’Hervé Patrick Opiangah”. L’UDIS réaffirme sa détermination à “réclamer justice” et à dénoncer les dérives tant que le droit ne sera pas respecté dans cette affaire.