Arrivée il y a à peine deux ans avec la mission de stabiliser les relations avec les autorités de la Transition gabonaise, Vernelle Trim FitzPatrick voit son mandat s’achever de manière prématurée.
Si Mme FitzPatrick avait survécu à la première vague de licenciements visant les nominations politiques au début du second mandat de Donald Trump, le sursis a pris fin cette semaine. Les notifications de départ imminent, envoyées par des responsables à Washington, marquent la volonté de la Maison-Blanche de renouveler intégralement ses visages à l’étranger.
Pour l’administration Trump, la logique est implacable : un ambassadeur étant le représentant personnel du président, il doit impérativement être un relais zélé du programme “L’Amérique d’abord” (America First).
Le Gabon se retrouve au cœur d’une liste de 13 nations africaines — dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Cameroun — où Washington a décidé de révoquer ses chefs de mission. Cette concentration de rappels sur le continent souligne une volonté de rupture nette avec la stratégie africaine de l’ère Biden.










