Ce comité est composé de 35 personnalités issues de divers horizons : ministres, juristes éminents, universitaires reconnus, figures influentes de la société civile et leaders politiques de premier plan. Leur mission est de taille : repenser la loi de 1996, jugée obsolète face aux enjeux actuels, et proposer un cadre juridique adapté aux exigences de la démocratie gabonaise.
La composition du comité témoigne de la volonté du président Oligui Nguema de favoriser un dialogue inclusif et représentatif. On y retrouve, aux postes clés, le Ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions en tant que coordonnateur, les Ministres de l’Intérieur et Mme Albertine MAGANGA MOUSSAVOU en tant que coordonnateurs adjoints, Mme Huguette Yvonne AWORI ONANGA en tant que rapporteur, et MM. Gira ONDZAGHA et Jean Gaspard NTOUTOUME AYI en tant que rapporteurs adjoints.
La liste des membres comprend des figures politiques majeures telles que Zacharie MYBOTO (ancien ministre), Guy NZOUBA NDAMA (leader du parti Les Démocrates) et Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU (leader du PSD), ainsi que des représentants de nombreux autres partis politiques, illustrant la volonté d’impliquer toutes les sensibilités dans ce processus crucial. On notera aussi la présence de juristes comme Me. Séraphin NDAOT et Me Charles-Henri GEY, d’universitaires comme le Pr. Télesphore ONDO et le Pr. MBUM KING, et de personnalités de la société civile comme Mme Nadine OGOULA et Mme Raïssa NANA.
Cette initiative présidentielle est perçue comme un signal fort à quelques mois de la fin de la période de Transition. La réforme de la loi sur les partis politiques est un enjeu majeur pour la moralisation de la vie politique et la consolidation démocratique du Gabon. L’objectif est de doter le pays d’un cadre juridique moderne et équitable, favorisant la transparence, la responsabilité et le pluralisme politique.
Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’élaboration de cet avant-projet de loi, qui devra répondre aux attentes des Gabonais en matière de démocratie et de gouvernance. Le comité de rédaction, par la diversité de ses membres et la richesse de ses expertises, est porteur d’espoir pour un renouveau politique tant attendu.