Il a affirmé que l’association sortait “grandie” de cette confrontation, se positionnant désormais comme une force d’opposition constructive, incontournable sur l’échiquier local.
Dans une allocution vibrante, M. Moulombi a d’abord célébré la “mobilisation” des citoyens derrière la candidature de Gildas Charment Bivouli, le jeune président de “J’aime Mouila”. Il a martelé que le succès de l’équipe réside dans sa capacité à avoir prouvé qu’il était possible de porter des “idées pertinentes” et un “engagement pour améliorer le quotidien” sans “moyens financiers colossaux”.
Cœur de la contestation : les “pratiques entachant” le scrutin
La satisfaction a vite laissé place à une critique des dérives observées pendant les deux tours. Nicaise Moulombi a pointé du doigt des pratiques qu’il qualifie de délétères pour la démocratie locale : “la transhumance politique, l’achat des consciences et l’usage abusif des procurations,” regrettant qu’elles aient “détourné l’esprit de ces élections.”
Plus grave encore, le directeur de campagne a fustigé les tentatives de manipulation identitaire. Il a dénoncé ceux qui ont cherché à alimenter de “faux débats, fondés sur l’ethnisme ou le communautarisme,” et a riposté en rappelant l’ancrage transversal de l’association. “Je tiens à rappeler solennellement que ‘J’aime Mouila’, hier, aujourd’hui et pour toujours, rassemble toutes les ethnies de notre arrondissement,” a-t-il insisté, présentant Bivouli comme un
“patriote, un bâtisseur résolu.”
Fidèle à la ligne de soutien à la Transition, M. Moulombi a clos son intervention par un appel retentissant au Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Il a exhorté le Président à reconnaître et à utiliser le potentiel de Gildas Charment Bivouli : “Faites confiance à ce jeune dynamique,” lui a-t-il lancé, demandant de l’associer aux “grandes décisions qui dessineront l’avenir de notre pays.”
Affirmant que “la victoire de nos idées est devant nous,” Nicaise Moulombi a conclu que l’association maintiendra une pression constante sur les dossiers cruciaux de l’arrondissement – de l’accès à l’eau potable au soutien à l’emploi des jeunes. L’échec électoral, selon lui, n’est qu’un prélude : “‘J’aime Mouila’ est désormais un acteur incontournable de la vie politique locale, prêt à peser de tout son poids dans les décisions à venir.”