L’entrevue a mis en lumière des dérives jugées inacceptables par les autorités gabonaises. Ces pratiques incluent notamment le refus de vendre le poisson aux mareyeuses locales, une concurrence déloyale exacerbée par l’installation anarchique de débarcadères, et l’exploitation illégale de sites de transformation, échappant ainsi à tout contrôle.
Laurence Ndong s’est montrée intransigeante, rappelant que l’application de la loi sera désormais sans faiblesse. Pour concrétiser cette volonté d’assainissement, le Ministère a annoncé une série de mesures coercitives. Les installations illégales seront démantelées : les débarcadères non autorisés feront l’objet de démolition, et les unités de transformation opérant dans la clandestinité seront fermées.
De plus, un accent particulier sera mis sur la protection de l’environnement, avec la restitution immédiate des zones de mangrove illégalement occupées. Pour les pêcheurs refusant de se conformer à la nouvelle donne, la sanction sera radicale : le retrait des autorisations de pêche.
La Ministre Ndong a souligné que ces actions sont indispensables pour protéger les pêcheurs nationaux, garantir la souveraineté sur les ressources naturelles du pays et assurer le développement ordonné et durable de l’Économie Bleue du Gabon.