Interrogé sur la viabilité des ambitions économiques du nouveau gouvernement du président Brice Clotaire Oligui Nguema dans un contexte de prix du baril de pétrole inférieur à 65 dollars, Barro Chambrier a reconnu l’existence d’un environnement international “plein d’incertitudes”. Face à cette situation, il a affirmé que des dispositions étaient en cours pour “renforcer les finances publiques” et “réduire le train de vie de l’État”.
Si le vice-président n’a pas donné de détails précis sur la nature de ces dispositions, il n’a pas exclu la possibilité d’une “loi de finances rectificative”. Cette déclaration soulève des interrogations quant à l’orientation future de la politique économique gabonaise. Se dirige-t-on vers une révision budgétaire à la baisse ? Le pays pourrait-il être contraint à des mesures d’austérité pour faire face à la conjoncture internationale ?
La perspective d’une révision de la Loi de Finances intervient dans un contexte politique marqué par la transition suite au changement de régime. Les grandes ambitions économiques affichées par le nouveau gouvernement pourraient être mises à l’épreuve par les réalités du marché pétrolier, dont l’économie gabonaise reste fortement dépendante.
Les prochaines semaines devraient apporter davantage de clarté sur les mesures envisagées par le gouvernement et sur l’éventuelle présentation d’une loi de finances rectificative. L’impact de ces décisions sur les projets de développement et le quotidien des Gabonais sera suivi de près.