Publiée le 25 août, la déclaration des quatre fédérations du PDG de l’arrondissement ne prend pas de gants. Elle accuse frontalement cette alliance de trahir les valeurs du parti et de porter atteinte à la démocratie locale.
Un mariage de raison qui ne fait pas l’unanimité
La principale pomme de discorde réside dans l’hétérogénéité du duo. Séraphin Davin Akure est un poids lourd politique : il est non seulement ministre de l’Énergie et porte-parole du gouvernement, mais aussi le chef de file des Démocrates Libres. Cette double casquette le place en porte-à-faux avec la base du PDG, qui voit dans cette alliance un dangereux mélange des genres.
Pour les militants, cette fusion de candidatures est une offense à la diversité politique et une source de confusion pour les électeurs. La déclaration insiste sur l’impact potentiellement négatif de cette union sur leur propre liste pour les élections locales, jugeant l’alliance “essentielle à une démocratie saine”. C’est une critique sans précédent qui met en lumière la fracture entre la base militante et une partie de la direction du parti.
Soupçons d’opportunisme et appel au changement
Le ton de la déclaration monte d’un cran en pointant du doigt un manque de transparence flagrant. Les militants s’interrogent ouvertement : s’agit-il d’une véritable collaboration pour le bien de la communauté ou d’une simple “stratégie opportuniste” orchestrée pour assurer la victoire de Séraphin Davin Akure ? Le choix du verbe est fort et trahit une profonde méfiance à l’égard des motivations de ce ticket.
En conclusion, la révolte est totale. Les militants du PDG martèlent un triple “NON” au ticket Akure-Koumba. Leur demande est claire et non négociable : ils sollicitent le rétablissement d’une candidature qu’ils estiment plus légitime, incarnée par le duo Brigitte Koumba et Joël Mvele.
Le bal des alliances électorales à Lambaréné est loin d’être un long fleuve tranquille.