Au cœur de cette affaire, une figure locale du département de la Mvoung, dont nous avons déjà fait écho dans un précédent article, est soupçonnée d’exercer des pressions politiques.
L’incident le plus marquant est le retrait inattendu de sa suppléante. Après avoir subi des pressions, celle-ci a subitement désisté et est devenue injoignable. Le candidat, se retrouvant dans une situation délicate, a tenté de régulariser sa position. Le 11 août dernier, il a adressé une lettre à la Présidente de la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) pour solliciter le remplacement de sa suppléante.
Dans son courrier, il met en évidence l’urgence de la situation : « Cette dernière reste injoignable depuis plusieurs jours alors que nous devons compléter des éléments dans son dossier. Cette situation risque de conduire au rejet de notre candidature et par effet de conséquence, notre non-participation à l’élection du 17 septembre prochain. »
Malgré ses efforts, sa requête est restée sans réponse pour le moment, espère-t-il. Le candidat Be-Nze Innocent dénonce un jeu de pouvoir qui dépasse la simple concurrence démocratique. Cet épisode met en lumière les défis auxquels font face les candidats indépendants qui s’opposent aux poids lourds de la politique.
Maintenant reste à savoir si le candidat indépendant pourra surmonter cet obstacle et si la commission électorale statuera sur sa demande, lui permettant ainsi de concourir dans les règles de l’art démocratique.