Cette nouvelle cité moderne, nichée au Cap, n’est pas un simple projet immobilier. Elle s’inscrit dans la vision du président Oligui Nguema de bâtir un Gabon nouveau, plus dynamique et résilient. L’idée a germé suite aux engagements pris lors du dernier sommet du FOCAC (Forum sur la Coopération Sino-Africaine) en Chine, et c’est un partenariat solide entre le Gabon et la Chine qui donne vie à cette ambition. Cependant, ni Libreville ni Pékin n’ont communiqué sur le coût total de cet investissement colossal, laissant planer le mystère sur l’ampleur financière du projet.
La “Ville Verte de la Baie de Mondah” a été pensée comme un véritable moteur de croissance, articulée autour de plusieurs composantes clés. D’abord, une zone résidentielle avec des logements modernes pour accueillir familles et travailleurs. Ensuite, un pôle d’affaires intégrant des bureaux administratifs et des espaces pour les investisseurs. Le projet prévoit aussi des infrastructures hôtelières pour répondre aux besoins touristiques et professionnels. Une composante semi-industrielle est également prévue, avec l’implantation de dépôts et surtout d’un data center destiné à renforcer les capacités numériques du pays. Enfin, des usines d’assemblage viendront compléter l’ensemble, tournées vers la création d’emplois locaux et la transformation des ressources.
Le 22 mai dernier, après une consultation réussie des populations locales qui ont accueilli le projet avec enthousiasme, le président avait donné le top départ : les travaux devaient commencer avant la fin juin. Un pari tenu ! Les premiers signes de la construction sont déjà bien visibles, confirmant la détermination du Gabon à concrétiser ses ambitions.
Avec la “Ville Verte de la Baie de Mondah”, le Gabon ne construit pas seulement des bâtiments, il bâtit l’avenir. Un avenir fait de villes durables, résilientes et économiquement florissantes. C’est ça, la nouvelle dynamique gabonaise !