Ce montant représente une hausse notable de 8,7 % par rapport aux 657 milliards de francs dépensés l’année précédente. Cet accroissement, d’un peu moins de 57 milliards de francs, s’explique par plusieurs facteurs combinés.
Il est d’abord dû au report de l’âge de départ à la retraite des agents civils et militaires. D’autres mesures ont également contribué à cette hausse, notamment le versement d’une prime de libération à près de 35 000 agents des Forces de Défense et de Sécurité.
La masse salariale a aussi été impactée par l’intégration de plus de 6 941 nouveaux agents (3 027 civils et 3 914 militaires). La revalorisation des rémunérations des parlementaires de la transition, l’avancement en grade des agents des Forces de Défense et de Sécurité, et la régularisation des situations administratives de 2 052 agents civils ont également pesé dans la balance.
Enfin, les réintégrations en solde, les régularisations de solde et le paiement des accessoires de solde aux nouveaux entrants ont complété la liste des causes de cette croissance budgétaire.