Selon la plainte, dont notre rédaction a pu obtenir une copie, Maître Moumbembe reproche à Marwane Nazih d’avoir diffusé en ligne, depuis le samedi 19 avril 2025, des vidéos contenant des propos outrageants et des allégations diffamatoires à son encontre, ainsi qu’à d’autres proches d’Hervé Patrick Opiangah. L’avocat décrit ces attaques comme étant délibérément nuisibles à sa réputation.
Un procès-verbal de transcription de ces vidéos, établi par l’étude d’huissier de Maître Valentine Assegone Nang en date du 23 avril 2025, sert de base à la plainte. Bien que le détail précis des propos incriminés ne soit pas entièrement contenu dans le document que nous avons consulté, il est établi que Marwane Nazih aurait pris à partie deux figures importantes du milieu judiciaire gabonais, dont Maître Moumbembe.
L’inquiétude de l’avocat semble s’intensifier. Non seulement il ignore l’endroit où se trouve actuellement Marwane Nazih, mais il a également révélé à notre rédaction une information troublante : “On vient de m’informer qu’il a vendu son magasin ce matin même.” Cette action soudaine alimente les spéculations quant à une possible tentative de l’activiste de se soustraire à la justice et de potentiellement quitter le territoire. Maître Moumbembe a également suggéré que l’activiste pourrait être manipulé par des adversaires de son client, Hervé Patrick Opiangah, actuellement en cavale depuis novembre 2024 pour de graves accusations. Il serait « envoyé par des gens qui en veulent à Opiangah que je défends en mon âme et conscience », a-t-il déclaré.
Cette plainte met en lumière les tensions autour de l’affaire Opiangah et soulève la question de la liberté d’expression en ligne face au respect de la réputation. La justice gabonaise devra désormais se prononcer sur le bien-fondé de ces accusations et déterminer si Marwane Nazih chercherait effectivement à se soustraire à ses responsabilités face à la loi.