Quelques jours auparavant, le dimanche 4 mai, l’ancienne ministre assurait avec détermination la continuité des affaires courantes au ministère de la Réforme des institutions, consécutivement à la démission du Premier ministre Raymond Ndong Sima. Face à la presse, elle avait exposé avec précision le chronogramme du processus électoral et institutionnel en cours. Alors même que des interrogations légitimes se posaient quant à son avenir : maintien au sein de la prochaine équipe gouvernementale, réorientation vers de hautes responsabilités administratives, ou retour à la magistrature, son corps d’origine où elle a accompli une carrière significative avant son entrée au gouvernement suite à la rupture institutionnelle du 30 août 2023.
Cette promotion de premier plan atteste de la confiance que le Président Oligui Nguema place en cette magistrate. Elle a su se distinguer au sein du gouvernement de transition, contribuant activement à des chantiers majeurs tels que le dialogue national inclusif et l’élaboration de la nouvelle Constitution.
Son rôle à la tête du Secrétariat Général de la Présidence revêt une importance capitale dans la coordination des affaires de l’État, d’autant plus que l’administration présidentielle a connu une réorganisation sans précédent, avec la nomination d’un Vice-président de la République, Séraphin Moundounga, et d’un Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, le Président de la République assumant désormais la fonction de chef du gouvernement.
Ainsi, sa désignation à la direction de la première administration de la République intervient dans un environnement institutionnel nouveau, à l’image de son intégration initiale au gouvernement de transition au lendemain du changement de régime, un contexte lui aussi inédit et surtout empreint d’incertitudes.
Nul doute que l’expérience acquise durant ces dix-neuf mois de transition s’avérera précieuse dans ses nouvelles fonctions.