Contacté par notre rédaction, le Dr. Biyogue Bi Ntougou a affirmé sa détermination inébranlable à ne pas céder à la pression. « Je ne céderai pas aux tentatives de pression et de chantage d’un syndicat composé d’un groupuscule », a-t-il déclaré, pointant du doigt des individus qui, selon lui, « des années durant, a pillé l’Agence » et qui s’opposent aujourd’hui farouchement aux changements nécessaires pour restaurer l’intégrité et l’efficacité de l’AGASA.
Un recentrage vital pour l’Agence
Depuis sa prise de fonction, le Directeur Général a engagé des réformes audacieuses visant à redonner à l’AGASA ses lettres de noblesse et à la recentrer dans ses missions fondamentales de sécurité alimentaire, un enjeu national de première importance. Ce travail de remise en ordre, essentiel pour le service public, se heurte visiblement aux intérêts personnels d’une petite minorité.
Le Dr. Biyogue Bi Ntougou est sans ambiguïté sur sa position : il s’opposera « jusqu’au bout à toute tentative de prise en otage de l’administration publique qui est un service commun pour le bien commun ». Il déplore l’attitude de ce « petit groupuscule qui ne pense qu’à ses intérêts personnels et viole en permanence les principes du dialogue social en entreprise ».
L’État de droit prévaudra
Face à cette menace de perturbation d’une mission de service public vitale, la Direction Générale de l’AGASA rappelle que force doit rester à la loi. Le Dr. Biyogue Bi Ntougou a été formel : l’article 386 de la loi No 022/2021 du 19 novembre 2021 portant Code du Travail en République gabonaise sera appliquée.
Cette réaction ferme envoie un signal fort : l’ère où une minorité pouvait faire pression sur les institutions de l’État pour des motifs purement égoïstes semble révolue à l’AGASA. La Direction Générale privilégie l’intérêt général et le respect de l’État de droit face aux manœuvres dilatoires, confirmant son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour le Gabon.