• Portrait
  • Société et culture
  • Sports
Le Confidentiel du Gabon
Aucun Résultat
Voir Tous les Résultats
  • Accueil
  • Actualités
  • Les coulisses du pouvoir
  • Business & réseaux
  • Nominations
  • Cold case
  • Le Brief du Jour
  • Qui Sommes-Nous ?
Le Confidentiel du Gabon
  • Accueil
  • Actualités
  • Les coulisses du pouvoir
  • Business & réseaux
  • Nominations
  • Cold case
  • Le Brief du Jour
  • Qui Sommes-Nous ?
Aucun Résultat
Voir Tous les Résultats
Le Confidentiel du Gabon
Aucun Résultat
Voir Tous les Résultats
Accueil Actualités

Grève des magistrats | le cri d’alarme du président de SOS PRISONNIERS

Suite à la grève des magistrats entamée depuis décembre 2022 par le Syndicat national des magistrats du Gabon, le président de l'association SOS Prisonniers, Lionel Ella Engonga lance un cri d'alarme pour un retour au fonctionnement normal de l'administration judiciaire. Propos recueillis par notre rédaction.

Arnaud Mbeng Edou par Arnaud Mbeng Edou
27 avril 2023
dans Actualités, Les coulisses du pouvoir
Grève des magistrats | le cri d'alarme du président de SOS Prisonniers. © Le Confidentiel.

Grève des magistrats | le cri d'alarme du président de SOS Prisonniers. © Le Confidentiel.

Partager Sur FacebookPartager sur Twitter

 

A Lire Egalement

Gabon : Emmanuel Macron informé personnellement de la détention clandestine de Sylvia et Noureddin ?

Procès Sylvia et Noureddin: « Nous ne sommes pas en France ici », l’avertissement de Théophane Nzame-Nze Biyoghe

Budget 2026 : Bilie-By-Nze dénonce un « alignement de chiffres irréalistes » et une injustice fiscale

“S’agissant de cette grève des magistrats, déclenchée depuis le mois de décembre 2022, aujourd’hui nous sommes au mois d’avril, la grève est toujours en cours. Et malheureusement, nous ne voyons pas toujours des signaux qui pourraient nous amener à penser que cette grève pourrait-être levée demain, dans deux jours ou dans une semaine. Il n’y a aucun signe concret.“ regrette le président de SOS Prisonniers.

“Vous savez qu’un pays ne peut pas fonctionner sans la Justice”

“Donc c’est avec beaucoup de peine et de tristesse que nous subissons cette grève, au niveau où à la prison centrale de Libreville la surpopulation carcérale bat son plein. Si en situation normale quand il n’y a pas de grève, on parle de surpopulation carcérale, imaginez-vous une seule seconde après une grève de quatre mois, trois mois, cinq mois, quel serait l’effectif à la prison ? En date du 27 mars dernier nous avons pu avoir les chiffres de la population carcérale, les chiffres étaient de trois mille huit cent quatre-vingts détenus parmi ces chiffres, seuls neuf-cent-quarante-trois étaient déjà jugés contre deux mille neuf cent trente-six prévenus qui sont en attente de jugement. Voyez-vous, les conséquences de cette grève sont très graves, pas seulement dans le domaine carcéral, mais à tous les niveaux. Vous savez qu’un pays ne peut pas fonctionner sans la Justice. Ça veut dire que même en matière civile, en matière de succession, ceux qui ont perdu des parents depuis le mois de décembre, n’ont pas encore pu obtenir un jugement d’homologation du Conseil successoral. Cela signifie que si votre parent est décédé et qu’il avait de l’argent en banque et que c’est avec cet argent que l’on doit payer la scolarité de ses enfants, aujourd’hui on ne peut utiliser cet argent parce qu’il faut passer d’abord par le tribunal. Si vous en tant que bailleur vous avez un locataire qui ne paie pas son loyer depuis deux mois, vous ne pouvez pas entamer une procédure d’expulsion. Tout ceci parce que le tribunal ne fonctionne pas suite à la grève des magistrats.”, a-t-il déploré.

“Depuis plusieurs mois les droits de l’Homme sont violés chaque jour”

“Et face à ses conséquences, on constate que les autorités ne prennent apparemment pas ce problème à bras-le-corps. C’est vraiment triste et ça fait mal en tant que gabonais de voir que la Justice ne fonctionne pas dans notre pays depuis plusieurs mois. Et nous n’avons pas d’informations concrètes sur les revendications et les avancées. C’est vrai que SOS Prisonniers l’avait dit dans une de ses publications, le projet de loi portant statut des magistrats avait été adopté en Conseil des ministres depuis le mois de février dernier et que les magistrats ont pu obtenir des véhicules de fonction qui étaient également inscrits dans leur cahier de revendications. Mais lors de la dernière assemblée générale des magistrats, ils ont réitéré que le point principal de leur revendication porte sur l’adoption de leur statut de magistrat qui a déjà été adopté en Conseil des ministres. Maintenant nous ne savons pas pourquoi jusqu’à ce jour, ce projet de loi n’est pas adopté au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. Nous interpellons le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, parce qu’il est le chef de l’administration gabonaise et il y a une administration qui ne fonctionne pas depuis plusieurs mois. Depuis plusieurs mois les droits de l’Homme sont violés chaque jour, les délais de la garde à vue sont violés. Moi je vous invite un jour à venir au tribunal, un lundi entre 9 heures et 12 heures vous allez voir combien de procédures sont déférées au parquet. Il n’y a même plus de place dans la salle d’audience pour s’asseoir parce que les magistrats font désormais les défèrements une fois par semaine.”, affirme Lionel Ella Engonga.

“comment des magistrats qui sont en grève continuent à envoyer des gens en prison ?”

“Donc nous interpellons vraiment le Premier ministre que ce dernier prenne ce problème à bras-le -corps. Le gouvernement doit dire ce qu’il est capable de donner concrètement aux magistrats dans leurs revendications et ce qu’il ne peut pas faire. Lorsqu’un syndicat rentre en grève il sait qu’il ne peut pas obtenir satisfaction de tous les points mentionnés dans son cahier de charges. Mais y a des points focaux sur lesquels il souhaite obtenir gain de cause. On parle beaucoup des primes que les magistrats auraient revendiquées. S’il y a peut-être trois ou quatre primes, le gouvernement peut dire aux magistrats qu’il peut satisfaire à une ou deux primes et ensuite eux ils doivent le comprendre. Car ils savent qu’ils ne peuvent pas tout obtenir. Mais nous sommes vraiment dépassés par ce silence des autorités. Les droits de l’Homme sont violés, les délais de détention préventive sont violés, les délais de garde à vue violés, le droit à l’accès à la Justice violé. Mais également, nous ne comprenons pas comment des magistrats qui sont en grève continuent à envoyer des gens en prison alors que ces personnes là ne seront pas jugés rapidement. Donc à la limite nous demandons aux magistrats de mettre ces personnes détendues en liberté provisoire pour ceux qui sont en attente de jugement en attendant que la situation revienne à la normale et ils seront jugés. C’est ce que dit la loi, le principe c’est la liberté, la détention c’est l’exception. Mais malheureusement dans la pratique nous avons plutôt l’impression que c’est le contraire, le principe devient la détention et la liberté l’exception. Par exemple sur dix procédures qui peuvent être déférées au parquet, sept peuvent aller à la prison centrale, les trois autres en liberté. Ce constitue une violation des droits de l’Homme. Et dernièrement le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature Gilbert Ngoulakia qui avait invité à un désengorgement des prisons car lui-même Il a reconnu en tant que haut magistrat, que cette grève a des conséquences néfastes au niveau de l’univers carcéral. Moi je ne vous parle que de la prison de Libreville mais quelle est la situation à l’intérieur du pays ?”, a déclaré le président de SOS Prisonniers.

“Le gouvernement doit dire la vérité aux magistrats”

“Donc c’est pour cela que nous interpellons encore une fois le Premier ministre, le chef de l’administration, et pas des moindres de l’administration judiciaire qui ne fonctionne pas depuis plusieurs mois. Il est temps de prendre ce problème à bras-le-corps, le gouvernement doit dire la vérité aux magistrats sur ce qu’il peut faire et ne peut pas faire au sujet de leurs revendications. Ce afin que tout le monde puisse mettre de l’eau dans son vin et que le pays avance. Cette grève ne profite même pas à notre pays, parce que imaginez-vous pour un investisseur, un pays où la justice ne travaille pas depuis plusieurs mois : quelle est la confiance qu’il peut avoir pour investir au Gabon ?”, a-t-il conclu.

L'URL courte de cet article est : https://www.leconfidentiel.ga/k5r2
Partage35Tweet22EnvoyerPartage

Articles Recommandés pour vous

Gabon : Emmanuel Macron informé personnellement de la détention clandestine de Sylvia et Noureddin ?

par Arnaud Mbeng Edou
8 novembre 2025
0

S’il est impossible de préciser la date de l'enregistrement clandestin de cette vidéo au bureau d'Oligui Nguema au Palais Rénovation par Noureddin, il semble cependant que la vidéo...

Procès Sylvia et Noureddin: « Nous ne sommes pas en France ici », l’avertissement de Théophane Nzame-Nze Biyoghe

par ANDREA MOUKOUAMA
8 novembre 2025
0

L'intervention du porte-parole a pris un ton ferme, axé sur l'autorité et l'indépendance de la justice nationale. Théophane Nzame-Nze Biyoghe a répondu aux arguments soulevés par la défense...

Budget 2026 : Bilie-By-Nze dénonce un « alignement de chiffres irréalistes » et une injustice fiscale

par Arnaud Mbeng Edou
8 novembre 2025
0

Des ambitions budgétaires jugées intenables L'opposition s'alarme des chiffres vertigineux affichés par le gouvernement. Le budget 2026 est arrêté à plus de 7 000 milliards de francs CFA,...

Gabon : Ali Bongo, Sylvia, Noureddin, le marché secret de la libération

par ANDREA MOUKOUAMA
7 novembre 2025
0

La rencontre décisive du 14 mai 2025 est l'aboutissement d'une période de vingt mois qui restera dans l'ombre. Sylvia et Noureddin, arrêtés lors du coup d'État d'août 2023,...

Le coup d’État du 30 août 2023 : Ali Bongo, le grand bénéficiaire inattendu ?

par Arnaud Mbeng Edou
4 novembre 2025
0

Ali Bongo n'a connu ni la prison, ni l'exil forcé, ni même la justice. C'est un sort exceptionnellement enviable comparé à celui de plusieurs de ses homologues du...

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

UNE QUESTION ? CONTACTEZ NOUS

Toute l’équipe de Le Confidentiel reste à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire.

Par email : contact@leconfidentiel.net

Inscrivez-vous à notre Newsletter

  • Les appels de fonds suspects de Vincent de Paul Massassa dans un compte offshore aux entreprises pétrolières et gazières, crédit/Le Confidentiel

    Les appels de fonds suspects de Vincent de Paul Massassa dans un compte offshore aux entreprises pétrolières et gazières

    1070 partages
    Partage 428 Tweet 268
  • Gabon : quand Brice Clotaire Oligui Nguema assume sa polygamie au sommet de l’Etat

    713 partages
    Partage 285 Tweet 178
  • Grande Loge du Gabon : Jacques-Denis Tsanga succède à Ali Bongo Ondimba

    708 partages
    Partage 283 Tweet 177
  • Le Directeur général de la Sotrader Ahmed Bongo Ondimba viré

    663 partages
    Partage 265 Tweet 166
  • Le factice testament de Mohamed Nour Ed-Din Edouard Valentin BONGO

    591 partages
    Partage 236 Tweet 148

Dernière Info
Formation : 60 conducteurs de grues offshores mieux outillés
Olam Palm Gabon développe le réseau des pharmacies agréées CNAMGS
Reconnaissance du système TRACER par l’Union Européenne
GSEZ : La sécurité aérienne à tout prix
RSE : GSEZ échange avec ses parties prenantes
  Flash Infos
Procès Sylvia et Noureddin: « Nous ne sommes pas en France ici », l’avertissement de Théophane Nzame-Nze Biyoghe 8 novembre 2025
Gabon : Ali Bongo, Sylvia, Noureddin, le marché secret de la libération 7 novembre 2025
Gabon : Le Fonds Gabonais d’Investissement Stratégique en défaut de paiement ? 4 novembre 2025
Gabon : Les milliards de FCFA du Fonds Gabonais d’Investissement Stratégique partis en fumée 3 novembre 2025
Incarcération d’Harold Leckat: Quand la Cinquième républiques gabonaise veut tenir en bride les consciences libres 30 octobre 2025
Next
Prev

© 2021 Le Confidentiel - Powered By Webmaster Freelance

Aucun Résultat
Voir Tous les Résultats
  • Accueil
  • Le Brief du Jour
  • Actualités
  • Business & réseaux
  • Les coulisses du pouvoir
  • Cold case
  • Nominations
  • Portrait
  • Infox
  • Société et culture
  • Sports
  • Qui Sommes-Nous ?
  • Contactez-Nous

© 2021 Le Confidentiel - Powered By Webmaster Freelance

WP Popups

Add you text in here

×
×