Joël Lehman Sandoungout aurait-il perçu des pots-de-vin de la part de Karpowership, en accordant à cette entreprise turc, un marché pour la fourniture de 150 MW à Libreville ? l’ancien patron de la Seeg, aurait-il également obtenu des dessous-de-table en procédant au renouvellement du contrat d’ECOREF, malgré les graves manquements de cette entreprise ? Les enquêteurs s’interrogent.
Joël Lehman Sandoungout, serait « impliqué dans un vaste scandale financier (c’est peu de le dire), orchestré autour du contrat controversé avec la société turque Karpowership, un contrat qui pourrait bien s’avérer désastreux pour les finances publiques gabonaises. », font savoir nos confrères de Kongossanews.
Ce dernier aurait accepté, avant même la signature du contrat avec Karpowership, une invitation en Turquie, tous frais payés, par les dirigeants de l’entreprise turque, pour effectuer une inspection du navire devant fournir de l’électricité à Libreville.
Le contrat portant sur la fourniture de 150 MW par Karpowership s’élève à une facture mensuelle comprise entre 12 à 13 milliards de francs CFA. Soit l’équivalent du chiffre d’affaires total de la Seeg, qu’elle aurait dû verser chaque mois pendant cinq ans à l’entreprise turque
L’ancien directeur général de la Seeg a-t-il fait l’objet de corruption de la part des dirigeants de l’entreprise turc ? Si les enquêteurs en sont persuadés, ce dernier nie les faits. « Joël Lehman Sandoungout aurait agi sous les directives non clarifiées d’une mystérieuse autorité, qui aurait exigé la signature du contrat avant même que le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ne soit informé des détails de l’accord. C’est en tout cas ce qu’il aurait déclaré lors de son audition à la Direction Générale des Recherches (DGR). », révèle Kongossanews.
Autre soupçon de corruption, Joël Lehman Sandoungout est soupçonné par les enquêteurs d’avoir perçu également des pots-de-vin de la part de l’entreprise ECOREF pour la fourniture de compteurs. Ce dernier a « également après un audit interne fournisseur, choisi de renouveler le contrat d’ECOREF, entreprise qui n’était à ce moment-là ni inscrite à la TVA, ni à la CNSS, ni à la CNAMGS, mais qui a pourtant perçu des milliards de francs CFA pour ses prestations. L’ancien patron de la SEEG avait validé des factures aux montants pharaoniques, pour des compteurs jugés douteux et peu crédibles par certaines unités de contrôle de l’entreprise. », toujours selon nos confrères.
Selon nos informations, serait interdit de quitter le territoire, et régulièrement interrogé par les enquêteurs de la Direction générale des recherches, Joël Lehman Sandoungout pourrait bientôt faire l’objet d’un mandat de dépôt.
Que la justice fasse son travail. L’impunité ne doit plus être la norme dans ce pays.
Comment on peut en arriver à ne pas aimer son pays pour de l’argent ?
Ha Gabon mon pays allons-nous un jour nous en sortir ?