S’il est vrai que Donald Trump a effectivement sollicité Oligui Nguema et les quatre autres présidents africains également invités à la table des négociations (le Libérien Joseph Boakai, le Sénégalais Bassirou Diomaye, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló) pour qu’ils acceptent des migrants du tiers-monde déportés des États-Unis, particulièrement lorsque leurs pays d’origine refusent ou retardent leur retour, Oligui Nguema a opposé un non ferme et sans équivoque. Une source proche du Palais Rénovation, membre de la délégation aux côtés du président lors de son séjour américain, a confirmé cette position sans ambiguïté : « Ce sont des tentatives de déstabilisation. Le Gabon a dit non. Notre État est souverain. »
Le Gabon, terre d’opportunités : Des projets colossaux présentés aux investisseurs américains
Le déplacement d’Oligui Nguema aux États-Unis a été l’occasion de rencontres stratégiques avec des investisseurs américains. À la prestigieuse Chambre de Commerce des États-Unis, Oligui Nguema a dévoilé des projets d’envergure, susceptibles de transformer radicalement le Gabon dans les années à venir.
Oligui Nguema a notamment présenté la vision de la construction d’un port en eau profonde à Mayumba, un projet maritime essentiel pour l’économie nationale. Il a également mis en avant la réalisation de la ligne ferroviaire Belinga-Mayumba, un véritable “serpent de fer” qui promet de relier des points stratégiques pour le développement économique du pays. Le Gabon envisage aussi l’édification d’un nouvel aéroport à Andem pour moderniser ses infrastructures aériennes, ainsi que le déploiement d’un vaste réseau routier de 3000 km pour désenclaver l’ensemble du territoire. Enfin, l’exploitation des gisements de fer de Belinga et Baniaka, des richesses naturelles considérables, a été soumise à l’intérêt des partenaires potentiels du Gabon.