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Le Conseil National de la Société Civile et la plainte avortée contre Ali Bongo et consorts : quelle crédibilité aujourd’hui pour la société civile gabonaise ?

Après une annonce très médiatisée en mai 2024, la plainte pour crimes financiers initiée par plusieurs ONG gabonaises a été discrètement abandonnée en novembre de la même année. Ce revirement peut soulever des interrogations sur les motivations réelles et la crédibilité des plaignants.

Arnaud Mbeng Edou par Arnaud Mbeng Edou
8 mai 2025
dans Actualités, Flash Infos, Les coulisses du pouvoir
Le Conseil National de la Société Civile et la plainte avortée contre Ali Bongo et consorts : quelle crédibilité aujourd'hui pour la société civile gabonaise ? Le Confidentiel

Le Conseil National de la Société Civile et la plainte avortée contre Ali Bongo et consorts : quelle crédibilité aujourd'hui pour la société civile gabonaise ? Montage photo Le Confidentiel.

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En mai 2024, le landerneau politico-judiciaire gabonais avait été secoué par l’annonce du dépôt d’une plainte pour crimes financiers. À l’initiative de cette action, plusieurs organisations de la société civile, notamment le Réseau des Organisations Libres de la Société Civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG), COPIL CITOYEN et l’ONG ASCORIM. Leur cible : l’ancien président Ali Bongo Ondimba et plusieurs de ses proches et collaborateurs, dont Sylvia Bongo, Nourredin Edouard Bongo Valentin, Gagan Gupta, Léa Bongo Valentin, et Mohamed Ali Saliou. Les accusations, étayées selon les plaignants par les recommandations des assises de la société civile de juin 2024, étaient graves : corruption, blanchiment d’argent, détournement de fonds et criminalité financière en bande organisée (plainte N°12868/23-24 du 23 mai 2024).

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Cette démarche avait été largement communiquée, suscitant un certain espoir de voir la lumière faite sur des dossiers sensibles. Or, quelques mois plus tard, un document daté du 25 novembre 2024, intitulé « Attestation de renonciation », est venu doucher ces attentes. Émanant du « Conseil national de la société civile » – un regroupement incluant, selon le document, le ROLBG, le COPIL citoyen, l’ONG Ariscom et environ 200 autres structures – cette attestation a officialisé l’abandon pur et simple des poursuites.

Le document, signé par Georges Mpaga (coordonnateur général) et Aminata Ondo (porte-parole), justifie cette décision par « le respect des engagements pris par M. Gagan Gupta, au terme d’un dialogue constructif ». En conséquence, non seulement la plainte était retirée, mais « toute action de lobbying et de communication contre les personnes incriminées et les intérêts des entreprises du groupe ARISE-GSEZ au Gabon » était également stoppée. Les activités de communication prévues à Libreville et Paris étaient, de fait, annulées.

Ce dénouement, intervenu loin des projecteurs qui avaient accompagné le dépôt de la plainte, soulève aujourd’hui, alors que nous sommes en mai 2025, une série d’interrogations légitimes. Des questions se posent d’abord sur la nature même du retrait. Quelle est la teneur exacte du « dialogue constructif » et des « engagements pris par M. Gagan Gupta » qui ont pu convaincre ces organisations de renoncer à des accusations aussi graves, formulées publiquement et avec autant d’assurance ? Et ces engagements, s’ils existent, ont-ils été rendus publics ? La transparence des arrangements, ou de leur absence, est également une préoccupation majeure : les termes de cet accord sont-ils connus des citoyens gabonais au nom desquels ces organisations affirment souvent agir ? Comment peut-on concilier une démarche qui se voulait au service de l’intérêt général avec un arrangement dont les détails restent confidentiels ?

Au-delà des aspects techniques, les motivations réelles derrière la campagne de communication initiale autour du dépôt de plainte interrogent. Visait-elle réellement à obtenir justice, ou pouvait-elle servir d’autres desseins, par exemple exercer une pression en vue d’une négociation ultérieure ? Inévitablement, l’impact d’un tel revirement sur la crédibilité du ROLBG, de COPIL CITOYEN, de l’ONG ASCORIM et du Conseil national de la société civile est considérable. Comment ces entités peuvent-elles prétendre incarner une force de vigilance et de lutte contre l’impunité après avoir abandonné des poursuites d’une telle ampleur dans des conditions aussi peu explicitées ?

Enfin, cet épisode ne risque-t-il pas d’alimenter le scepticisme quant à l’indépendance réelle de certaines composantes de la société civile gabonaise vis-à-vis d’acteurs politiques ou économiques ? Les « 200 autres organisations » mentionnées dans l’attestation ont-elles toutes été consultées et ont-elles approuvé unanimement ce retrait, ou cette décision a-t-elle été le fait d’un cercle restreint ?

Alors que le Gabon exprime un besoin de transparence et de redevabilité, ces questions méritent des réponses claires de la part des initiateurs de cette plainte avortée. Sans explications convaincantes, le doute persistera quant à la sincérité de leur démarche initiale et à leur engagement réel en faveur de la bonne gouvernance.

L'URL courte de cet article est : https://www.leconfidentiel.ga/roli
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