Moins de deux mois après l’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema, la rapidité de cette levée de sanctions contraste notablement avec d’autres situations similaires sur le continent. Cette célérité s’explique en grande partie par le fervent soutien de Marco Rubio, le Secrétaire d’État américain. Dans une lettre adressée au chef de l’Exécutif gabonais, il est souligné que Marco Rubio a personnellement plaidé la cause du Gabon devant le Congrès, affirmant que le pays a “mené une transition exemplaire qui doit servir de modèle”, particulièrement pour l’Afrique.
Pour rappel, les États-Unis avaient suspendu la majeure partie de leur aide au gouvernement gabonais dès le 23 octobre 2023, en application de la section 7008 de la loi annuelle sur les crédits du département d’État. Cette suspension faisait suite à une première interruption temporaire de l’aide extérieure un mois plus tôt, bien que Washington ait toujours maintenu son soutien humanitaire, sanitaire et éducatif. Les États-Unis s’étaient également engagés à accompagner le Gabon vers une gouvernance civile démocratique rapide et durable, tout en œuvrant à la promotion des intérêts sécuritaires communs dans le golfe de Guinée.
Cette levée des sanctions ouvre de nouvelles perspectives pour le Gabon, renforçant sa position sur la scène internationale et lui permettant de retrouver pleinement l’accès à la coopération et aux financements américains, essentiels à son développement. Le pays semble désormais bien positionné pour consolider sa transition et servir d’exemple pour d’autres nations africaines en quête de stabilité et de démocratie.