Cette décision intervient après plusieurs incidents qui ont mis en lumière le non-respect de la déontologie. Récemment, un conseiller spécial du président de la République s’est livré à une vive altercation en ligne avec un général à la retraite. Parallèlement, un enregistrement audio, partagé sur les groupes WhatsApp, a révélé une directrice générale régler ses comptes avec ses collaborateurs. Ces épisodes ont clairement été la goutte de trop pour les autorités.
Dans un communiqué ferme, le gouvernement a souligné que ces pratiques “seront désormais considérées comme inacceptables et feront l’objet de sanctions appliquées avec la plus grande rigueur.”
Le Conseil des ministres a réaffirmé les principes fondamentaux du service public : obligation de réserve, discrétion professionnelle, responsabilité et devoir de neutralité. Ces règles, qui s’appliquent à tous les agents, devront être “scrupuleusement respectées”.
Afin de mettre un terme à ces dérives, le gouvernement a annoncé la tenue de conseils de discipline et n’exclut pas des révocations pour les cas les plus graves. L’objectif est de préserver l’intégrité et la crédibilité de la fonction publique gabonaise. Cette mise en garde sonne comme un avertissement clair à l’ensemble des fonctionnaires : la vie privée ne justifie plus le manquement au devoir de réserve, surtout pour les cadres supérieurs de l’État.