Dans un communiqué de presse cinglant, il dénonce le rejet par la Cour constitutionnelle d’un de ses recours. L’EPG accuse l’institution d’avoir agi en secret et de ne pas avoir respecté sa propre procédure.
Le litige porte sur un décret datant de juillet 2025, qui modifie les modalités de dépôt des candidatures pour les élections législatives et locales de 2025.
Le parti EPG avait déposé un recours le 5 août pour dénoncer l’inconstitutionnalité de l’article 2 de ce décret.
Selon l’EPG, la Cour constitutionnelle aurait rejeté la requête en toute discrétion, sans convoquer les demandeurs. Une pratique, selon le parti, qui va à l’encontre de l’article 65 du Règlement de procédure de la Cour. Cet article stipule que, dans le cadre d’un contentieux électoral, les débats et les décisions doivent être publics.
L’EPG souligne qu’il s’agit d’un rejet et non d’une irrecevabilité, ce qui rend la procédure de la Cour encore plus contestable.
Face à ce qu’il qualifie de “refus manifeste de se conformer” à son propre règlement, l’EPG s’interroge sur l’état de droit et de la démocratie au Gabon.
Le parti va même plus loin, remettant en question l’impartialité de l’institution et suggérant que les décisions de la Cour constitutionnelle devraient pouvoir faire l’objet d’un recours.