Ces griefs sont avancés comme la cause de leurs défaites ou de leur obligation de participer à un second tour. Face à cette multiplication des déclarations publiques, la Cour Constitutionnelle est intervenue par un bref communiqué pour clarifier la procédure et les délais de traitement des plaintes.
La haute juridiction, présidée par Dieudonné Aba’a Owono, a rappelé que les candidats lésés doivent impérativement formaliser leurs plaintes auprès de son greffe pour qu’elles puissent être examinées. Un point crucial de cette mise au point concerne la compétence de la Cour : elle ne traitera exclusivement que les recours liés aux élections législatives, excluant de fait les scrutins locaux.
Le greffe de la Cour Constitutionnelle a commencé à recevoir les dossiers de recours dès le 29 septembre, jour de l’annonce officielle des premiers résultats. Les candidats concernés disposent d’un délai de dix jours pour déposer leurs griefs, la période d’enregistrement s’achevant le 8 octobre prochain.
Cet appel à la procédure marque une étape importante dans le processus électoral, canalisant les frustrations exprimées sur la place publique vers le cadre légal pour une résolution juridictionnelle des litiges. L’issue de ces recours sera déterminante pour la validation définitive de la composition de la prochaine Assemblée Nationale.