Dans son discours, Karine Arissani a rappelé l’engagement des femmes du 1er arrondissement envers le président Oligui.
“Nous, femmes du 1er arrondissement vêtues de blanc, avons marché avec les autres le 26 février dernier pour appeler le président Oligui à se porter candidat. Nous avons voté massivement ‘oui’ au référendum et soutenu le président Oligui lors de l’élection présidentielle,” a-t-elle déclaré.
Cependant, elle a soulevé une préoccupation majeure : “Comment, pour n’avoir pas adhéré à l’UDB, nous sommes traitées de traîtres ?” Cette interrogation, prononcée avec son franc-parler habituel, a mis en lumière une tension au sein de la sphère politique locale.
Karine Arissani a également mis en garde les femmes contre certaines manœuvres politiques. “Faisons attention à ceux qui étaient avec nous hier et qui viendront vous dire qu’ils sont envoyés par le président Oligui,” a-t-elle averti.
Elle a conclu son discours en insistant sur l’importance d’une campagne axée sur le fond. “La campagne doit être axée sur les projets de chaque candidat à offrir à la population, et non sur le fait de brandir le président Oligui comme projet de société et de chantage.”