La riposte immédiate et tranchante de l’ancien Premier ministre
L’ancien Premier ministre n’a manifestement pas supporté cette attaque frontale. Retiré de la scène publique depuis son départ du gouvernement en avril dernier, Raymond Ndong Sima a fait savoir qu’une riposte cinglante était imminente.
« Bonsoir à tous et à chacun. Je viens d’écouter l’audio du Vice-président de la République, monsieur Moundounga Séraphin. Il me met gravement en cause au sujet des incidents survenus à l’occasion des scrutins du 27 septembre », a-t-il lancé dans une déclaration rendue publique ce lundi 29 septembre 2025. L’ancien Premier ministre a d’ores et déjà annoncé qu’il s’expliquerait de manière solennelle « à l’occasion d’un point de presse dès son retour à Libreville ».
Les faits mis à nu et les allégations démenties
La réalité du terrain vient toutefois contredire de façon flagrante l’affirmation de Séraphin Moundounga. Contrairement aux allégations, l’Alliance patriotique n’a pas cantonné sa présence électorale à la seule province du Woleu-Ntem, fief politique de l’ancien Premier ministre.
Sauf qu’après vérification minutieuse, la formation politique de Raymond Ndong Sima a bel et bien déployé des candidats dans plusieurs bastions du pays : Paul Mapangou s’est positionné dans le 2ᵉ siège de Port-Gentil (Ogooué-Maritime), Thierry Bayiko Mokoko au siège unique de Makokou, Amour Aimé Ingehou dans le 3ᵉ siège de la Zadié, Jérôme Mabika dans le 1ᵉʳ arrondissement de Tchibanga, Lyncet Mindoubi Mayagha au 1ᵉʳ siège de Mulundu et Michel Mouramba au 1ᵉʳ siège d’Owendo. Ces candidatures s’ajoutent aux listes locales déposées à Makokou, Tchibanga et Libreville, démontrant une présence bien plus large que celle avancée par le Vice-président.










