Le rapport est sans appel. Le nombre de rotations de bateaux a chuté de 27,2%, se stabilisant à seulement 236 mouvements. Un signal fort d’une baisse significative du trafic maritime. Le volume de marchandises traité a également reculé de 13,2%, pour s’établir à 5,39 millions de tonnes. Un chiffre qui témoigne d’un net ralentissement de l’activité économique liée aux importations et aux exportations.
Une triple peine : logistique, manganèse et huile de palme
Plusieurs facteurs expliquent cette morosité. Les déraillements fréquents de trains de marchandises ont perturbé la chaîne logistique, freinant l’acheminement des produits.
La baisse de l’évacuation du manganèse, une ressource stratégique, a lourdement pesé sur les résultats du port, dont la performance est directement liée à l’exportation de cette matière première. Enfin, le groupe a perdu des parts de marché sur le transport d’huile de palme, un autre pilier de ses activités.
Cette combinaison de problèmes logistiques, de baisse des exportations et de perte de parts de marché a créé un contexte défavorable, plongeant les activités d’ARISE IIP dans la stagnation. Le retour au Gabon, il y a quelques jours, de son directeur général, Gagan Gupta qui avait delocalisé ses bureaux à Dubaï à la suite de la chute du régime d’Ali Bongo, dont il était proche, va-t-il marquer un coup d’accélérateur aux activités du groupe ?









