Les négociations ont opposé l’aile dirigée par Blaise Louembé et celle menée par Ali Akbar Onanga Y’Obegue. Malgré la médiation de haut niveau, les deux parties sont restées fermement campées sur leurs positions, rendant toute réconciliation impossible.
Selon les informations recueillies, Blaise Louembé a réitéré son refus de reconnaître la légitimité d’Ali Bongo. Il aurait affirmé que le PDG n’appartient pas à la famille Bongo, mais qu’il est la propriété de ses militants. De l’autre côté, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a défendu sa position en déclarant tirer sa légitimité directement de l’ancien président Ali Bongo.
Le PDG face à un risque de non-participation aux élections
Cette impasse politique n’est pas sans conséquences. Pour la première fois depuis le retour du multipartisme, le PDG pourrait ne pas être en mesure de présenter de candidats aux élections législatives, départementales et municipales. Le scénario qui s’est déjà produit lors de la dernière élection présidentielle, où le parti n’avait pas eu de candidat unique, se répète.
Si les deux factions présentent des listes de candidats au nom du PDG, elles risquent de voir leurs dossiers rejetés pour bicéphalisme, car la loi électorale exige une représentation unitaire pour un même parti politique.