Minang a rapporté que le Chef de l’État, en présence des ministres de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense nationale, a donné des instructions claires pour l’application du principe de « tolérance zéro ». « Il a précisé que personne ne sera à l’abri », a-t-il déclaré à la presse, soulignant que cette injonction concerne désormais « partout où est géré l’argent public » dans le pays.
Cette déclaration fait écho à l’ordre présidentiel d’ouvrir immédiatement des audits et des enquêtes dans toutes les régies financières, une initiative annoncée la veille par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, Bruno Obiang Mve.
Pour Eddy Minang, l’objectif est d’atteindre une « 5e République propre », essentielle pour « rassurer les investisseurs ». Pour cela, la justice s’organise : le Président Oligui Nguema a « demandé une collaboration efficace » entre les différents services d’enquête, appelant à une synergie entre le juge financier et le juge pénal. Ces derniers devront « travailler de concert pour pouvoir sanctionner si possible tous ceux qui auront utilisé à d’autres fins l’argent du contribuable », a précisé le procureur général, signalant le début d’une nouvelle ère de rigueur judiciaire.









