Un potentiel historique entaché par des défis croissants
L’extraction aurifère au Gabon est une activité de longue date, remontant à 1937. Depuis, environ 40 tonnes d’or ont été collectées à travers le pays. Toutefois, cette richesse attire malheureusement de nombreux réseaux de contrebande, ce qui a exposé le Gabon à de graves problèmes. Le pays doit faire face à une immigration illégale croissante, une insécurité grandissante, et des conflits récurrents entre les orpailleurs et les communautés locales.
De plus, l’impact sur l’environnement est alarmant, avec des menaces concrètes sur la faune et la flore, notamment une forte hausse des actes de braconnage.
Vers une gestion plus stratégique de la ressource
Pour mieux contrôler cette ressource précieuse, le gouvernement avait initié une démarche en 2021. Un projet d’ordonnance avait été approuvé pour la création d’une réserve stratégique d’or. L’objectif était clair : sécuriser les actifs extérieurs du pays, faciliter certaines opérations financières et se positionner de manière plus ferme sur les marchés internationaux.
Malgré ces efforts, la situation reste complexe. Si des compagnies minières légalement établies comme Managen, Alpha Centauri Mining SA, Gabon Gold, Maxi Gold et la Société équatoriale des mines (Sem) opèrent au Gabon, l’exploitation illégale continue de miner les bénéfices que le pays pourrait tirer de cette ressource.